La résilience, c’est la capacité à rebondir après un choc, un traumatisme ou une période difficile. Elle ne signifie pas ne pas souffrir, ni oublier, mais plutôt trouver un nouvel équilibre après la tempête. Le psychiatre Boris Cyrulnik, qui a popularisé le concept, décrit la résilience comme “l’art de naviguer dans les torrents”. Autrement dit : apprendre à avancer malgré la douleur, en transformant la vulnérabilité en force.

Nos pensées, nos émotions, nos réactions ne naissent pas par hasard. Elles reposent sur une communication constante entre les neurones, grâce à de minuscules molécules : les neurotransmetteurs. Ces messagers chimiques circulent d’un neurone à l’autre pour transmettre l’information. Chaque neurotransmetteur a une mission spécifique : apaiser, stimuler, motiver, concentrer, réguler l’humeur…Un véritable orchestre chimique dont l’équilibre détermine notre bien-être psychique.

La crise d’angoisse — ou attaque de panique — est une expérience intense, brutale et effrayante. Bien qu’elle soit sans danger vital, elle laisse souvent un sentiment de vulnérabilité, voire une peur permanente d’en revivre une autre (angoisse anticipatoire).

La thérapie n’est pas réservée aux urgences ou aux diagnostics lourds. C’est un espace d’écoute, de régulation émotionnelle et de transformation, soutenu par des approches validées scientifiquement. Y avoir recours, c’est prendre soin de ton équilibre mental et nerveux, comme tu prendrais soin de ton corps après une blessure.

La phobie sociale, ou trouble d’anxiété sociale, ne se résume pas à de la timidité. C’est une peur intense et persistante du regard ou du jugement d’autrui, qui peut provoquer un profond mal-être dans les interactions sociales, voire un évitement massif de nombreuses situations.

Magazine n°3 - "Santé Mentale CPAS" - Mai 2025 Aimer, c’est naturel. Mais lorsque l’amour devient besoin vital, que l’autre devient notre seul repère, notre seule source de valeur et de sécurité, on ne parle plus d’amour… mais de dépendance affective. Souvent invisibilisée, parfois confondue avec la passion ou la sensibilité, cette forme de dépendance est pourtant source de souffrance intense et de répétitions relationnelles toxiques.