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THÉRAPIE : Pourquoi et quand consulter ?

Dernière mise à jour : 1 juil.


Magazine n°5- "Santé Mentale CPAS" - Juillet 2025


Quand le cerveau a besoin d’un espace pour respirer, comprendre et changer.


Ce que tu vis peut mériter un accompagnement, même si tu penses que "ce n’est pas si grave".


La thérapie n’est pas réservée aux urgences ou aux diagnostics lourds.

C’est un espace d’écoute, de régulation émotionnelle et de transformation, soutenu par des approches validées scientifiquement. Y avoir recours, c’est prendre soin de ton équilibre mental et nerveux, comme tu prendrais soin de ton corps après une blessure.



Ce qui se passe dans le cerveau


Lorsque tu es submergé·e par le stress, les ruminations, la fatigue émotionnelle ou un traumatisme, ton cerveau limbique (centre des émotions) peut prendre le dessus sur les zones responsables de la concentration, de la mémoire et de la prise de décision (comme le cortex préfrontal).

Sans espace de traitement, ton système nerveux reste en hypervigilance, comme s’il restait bloqué en mode "alerte".

La thérapie agit comme un espace de régulation : elle permet de remettre en circulation des pensées figées, d’apaiser le système nerveux et de réactiver tes ressources internes.



Les TCC : comprendre, expérimenter, transformer


Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont structurées, efficaces et validées par la recherche, en particulier pour les troubles anxieux, la dépression, les TOC, les traumatismes ou encore les phobies.


Elles t’aident à :

  • Identifier tes pensées automatiques et croyances limitantes

  • Reprendre le contrôle sur les comportements qui te nuisent (évitement, isolement, suradaptation…)

  • Apprendre des outils concrets pour réguler ton anxiété, retrouver de l’énergie mentale et émotionnelle

  • Avancer à ton rythme, avec bienveillance et progressivité


    Tu n’as pas besoin d’attendre de “toucher le fond” pour demander de l’aide. Tu peux consulter dès que tu ressens un inconfort durable ou un besoin de clarté intérieure.


"Demander de l’aide, ce n’est pas une faiblesse. C’est une façon de reprendre sa place dans sa propre vie."

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