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ADDICTION AUX ÉCRANS : quand le virtuel prend le dessus

Dernière mise à jour : 1 oct.

Magazine n°8 - "Santé Mentale CPAS" - Octobre 2025


Pourquoi parler d’addiction aux écrans ?


Smartphone, ordinateur, télévision, jeux vidéo, réseaux sociaux… Les écrans font partie de notre quotidien. Utilisés avec modération, ils sont des outils formidables : communiquer, travailler, se divertir, apprendre.

Mais lorsqu’ils envahissent nos journées au point de perturber le sommeil, les relations, la concentration ou la santé mentale, on peut parler d’usage problématique, voire d’addiction.



Ce qui se passe dans le cerveau


Les écrans, et en particulier les réseaux sociaux ou les jeux, activent le circuit de la récompense dans le cerveau.


  • La dopamine est libérée à chaque notification, “like” ou victoire dans un jeu.

  • Ce mécanisme renforce l’envie d’y retourner encore et encore.

  • Progressivement, le cerveau associe les écrans au plaisir rapide, et le besoin devient compulsif.


À long terme, cela peut altérer la capacité à ressentir du plaisir en dehors des écrans et renforcer l’impulsivité.



Les signes d’un usage problématique


  • Difficulté à réduire son temps d’écran malgré la volonté.

  • Isolement social ou désintérêt pour d’autres activités.

  • Perturbation du sommeil, fatigue chronique.

  • Anxiété ou irritabilité lorsqu’on est privé d’écran.

  • Impact négatif sur la vie scolaire, professionnelle ou familiale.



Les solutions possibles


La bonne nouvelle : il est possible de retrouver un équilibre.


  • Mettre en place des temps sans écran (par exemple 1h avant le coucher).

  • Fixer des limites claires avec des applications de contrôle ou un minuteur.

  • Remplacer certains moments d’écran par des activités physiques ou créatives.

  • Pratiquer la pleine conscience pour reprendre contact avec le moment présent.

  • En cas de vraie souffrance ou perte de contrôle : consulter un professionnel, un spécialiste en TCC peut vous accompagner.



Le rôle des TCC


Les thérapies cognitivo-comportementales aident à :

  • Identifier les pensées automatiques liées aux écrans (“Si je ne réponds pas tout de suite, je vais manquer quelque chose”).

  • Comprendre les émotions cachées derrière l’usage excessif (ennui, anxiété, besoin de reconnaissance).

  • Développer des comportements alternatifs plus sains et durables.



Conclusion


L’addiction aux écrans n’est pas une fatalité. Reprendre le contrôle, c’est retrouver du temps de qualité pour soi, pour les autres et pour des expériences qui nourrissent vraiment.


“Un usage conscient des écrans, c’est un pas vers plus de liberté.”

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