NEUROTYPIQUE, NEUROATYPIQUE : mieux comprendre nos différences pour mieux vivre ensemble
- cabinetcpas

- 31 août
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 sept.
Magazine n°7 - "Santé Mentale CPAS" - Septembre 2025
Pourquoi en parler ?
Aujourd’hui, on entend de plus en plus parler de neuroatypie : autisme, TDAH, haut potentiel, dyslexie, etc. Mais que signifient vraiment ces termes ? Et surtout, pourquoi est-il essentiel de mieux comprendre ces réalités dans la vie quotidienne, au travail, à l’école ou dans nos relations ?
Neurotypique vs Neuroatypique : qu’est-ce que ça veut dire ?
Neurotypique : désigne une personne dont le fonctionnement cérébral correspond à ce que l’on considère comme la “norme” statistique, notamment sur les plans de la communication, de l’attention, de la gestion des émotions et de l’apprentissage.
Neuroatypique : décrit un cerveau qui fonctionne différemment de cette norme. Cela inclut des profils divers comme :
TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité)
TSA (trouble du spectre de l’autisme)
Haut potentiel intellectuel (HPI) ou émotionnel (HPE)
Les troubles DYS (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, etc.)
Ces différences ne sont pas des "déficits" en soi. Elles reflètent une diversité neurologique : un autre rapport au monde, avec ses forces et ses défis.
L’impact du regard social
Ce n’est pas seulement la différence de fonctionnement cérébral qui génère de la souffrance, mais aussi :
Le manque de compréhension et de sensibilisation
Les jugements ou étiquettes (“paresseux”, “bizarre”, “trop sensible”)
Des environnements inadaptés (rythmes scolaires, normes sociales, organisation du travail)
Un environnement inclusif permet non seulement de réduire la détresse, mais aussi de révéler les richesses et talents uniques de chaque profil.
Le rôle des TCC et de l’accompagnement psychologique
Les thérapies cognitivo-comportementales peuvent jouer un rôle précieux :
Aider à mieux comprendre son propre fonctionnement et développer des stratégies adaptées
Travailler sur l’estime de soi, souvent fragilisée par le décalage avec la norme sociale
Apprendre des outils de gestion des émotions et de l’attention
Offrir un espace pour transformer les différences perçues comme des faiblesses en leviers de singularité et de résilience
Mieux vivre ensemble
Reconnaître la diversité neurologique, c’est accepter que :
- Il n’existe pas une seule façon "normale" de penser, ressentir et apprendre.
-Les neuroatypiques n’ont pas besoin d’être "réparés", mais d’être compris et accompagnés.
"Nos différences ne sont pas des obstacles : elles sont les couleurs multiples de l'intelligence humaine."













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